Il existe de nombreuses exonérations fiscales, dont les suivantes sont les plus importantes :
Exonération de la maison familiale
La maison familiale peut être transmise
- à l'époux ou l'épouse
- au partenaire enregistré en vertu de la LPartG
- aux enfants ou aux enfants d'enfants déjà décédés
peuvent être légués en franchise d'impôt.
La condition pour l'acquisition en franchise d'impôt de l'époux/épouse ou du partenaire enregistré/de la partenaire enregistrée est que le logement :
- était utilisé par le défunt jusqu'à la succession à des fins d'habitation personnelle ou
- ne pouvait pas être utilisé à des fins d'habitation pour des raisons impérieuses et
- est immédiatement destiné, chez la personne qui l'acquiert, à être utilisé par elle-même à des fins d'habitation personnelle.
Pour que les enfants ou les enfants d'enfants déjà décédés (petits-enfants) puissent acquérir en franchise d'impôt, il faut que le logement
- ait été utilisé par le défunt à des fins d'habitation personnelle jusqu'au moment de la succession ou que
- ne pouvait pas être utilisé à des fins d'habitation pour des raisons impérieuses et que
- est immédiatement destiné, chez l'acquéreur, à un usage personnel à des fins d'habitation propre et que
- la surface habitable du logement ne dépasse pas 200 m².
Pour les logements plus grands, l'exonération n'est accordée que pour une surface habitable de 200 m².
L'exonération est supprimée rétroactivement si le logement familial n'est plus utilisé à des fins personnelles dans les dix ans suivant son acquisition, à moins que l'héritier ne soit empêché, pour des raisons impérieuses, de l'utiliser à des fins de logement personnel.
Exonération des logements loués
Les logements loués à des fins d'habitation et qui ne constituent pas des actifs d'exploitation sont évalués à 90 % de leur valeur vénale. L'immeuble loué doit être situé sur le territoire national, dans un État membre de l'Union européenne ou dans l'Espace économique européen.
Exonération des biens des entreprises
Deux options sont proposées aux héritiers d'entreprises. Le choix entre les deux options est contraignant et ne peut pas être révoqué ultérieurement.
Situation juridique jusqu'au 30.06.2016 :
Option 1 (exonération de droit commun) :
Les héritiers d'une entreprise qui poursuivent l'activité principale de l'entreprise héritée pendant cinq ans sont exonérés de l'imposition de 85 % du capital d'exploitation transmis, à condition que la masse salariale ne soit pas inférieure à 400 % de la masse salariale au moment de la succession après cinq ans. En outre, la part du patrimoine administratif dans le patrimoine total de l'entreprise ne doit pas dépasser 50 %. Pour les petites entreprises, il existe un montant d'abattement mobile de 150.000 euros.
Option 2 (exonération d'option) :
Les héritiers d'une entreprise qui poursuivent l'activité principale de l'entreprise héritée pendant sept ans sont totalement exonérés de l'impôt sur les successions, à condition que la masse salariale ne soit pas inférieure à 700 % de la masse salariale au moment de la succession. En outre, la part du patrimoine administratif dans le patrimoine total de l'entreprise ne doit pas dépasser 10 %.
Situation juridique à partir du 01.07.2016 :
Le patrimoine administratif est toujours imposé, même si la part du patrimoine administratif dans le patrimoine total de l'entreprise est inférieure ou égale à 90% (exonération de règle) ou à 20% (exonération d'option).
Le pourcentage de la masse salariale à respecter dépend du nombre de salariés.
Pour les acquisitions importantes (plus de 26 millions d'euros par acquéreur), il existe des possibilités de demande d'examen des besoins d'exonération (pas de réduction d'exonération de 85% ou de 100%, mais publication des biens propres non professionnels) ou de diminution de la réduction d'exonération de 85% ou de 100% à mesure que le montant de l'acquisition augmente.
En cas d'acquisition d'actifs d'exploitation, il est conseillé de se faire conseiller par un membre d'une profession de conseil fiscal.
Autres exonérations fiscales :
- la créance compensatoire réelle ou fictive en cas de cessation de la communauté des biens,
- la renonciation à faire valoir son droit à la réserve héréditaire, dans la mesure où aucune indemnité n'est versée à cet effet,
- Le mobilier de ménage, y compris le linge et les vêtements, en cas d'acquisition par des personnes de la classe d'imposition I, jusqu'à 41.000 euros par personne acquéreuse,
- les autres biens meubles corporels acquis par des personnes relevant de la classe d'imposition I jusqu'à 12 000 euros par personne acquérant le bien, à l'exception des moyens de paiement, des titres, des pièces de monnaie, des métaux précieux, des pierres précieuses et des perles ainsi que des biens faisant partie du patrimoine agricole et forestier, du patrimoine immobilier ou du patrimoine de l'entreprise,
- Le mobilier de ménage, y compris le linge et les vêtements, ainsi que d'autres biens meubles corporels, pour autant que leur valeur totale ne dépasse pas 12.000 euros par personne acquéreuse lors de l'acquisition par des personnes de la classe d'imposition II et III,
- les cadeaux occasionnels habituels.