Comme les parents ne sont pas aussi performants que les personnes sans enfants pour l'éducation, la garde et la formation de leurs enfants, ils bénéficient d'un allègement fiscal soit par le biais des allocations familiales, soit par le biais d'abattements.
Pendant l'année civile, les parents reçoivent chaque mois des allocations familiales. Après avoir déposé votre déclaration d'impôt sur le revenu, l'administration fiscale vérifie si les abattements pour enfants sont plus avantageux pour vous lors du calcul des impôts. Les abattements pour enfants sont l'abattement pour enfants de 3.192 euros pour l'année 2024 (2021 : 2.730 euros, 2022 : 2.810 euros, 2023 : 3.012 euros et l'abattement pour les besoins de garde et d'éducation ou de formation d'un montant de 1.464 euros (à partir de 2021). Ces montants sont doublés pour les époux qui sont taxés ensemble à l'impôt sur le revenu.
Ces abattements ne sont pas pris en compte dans le calcul de l'impôt sur le salaire. Elles ont toutefois une incidence sur le montant de la majoration de solidarité et de l'impôt religieux. Pour que l'employeur puisse calculer correctement ces montants de déduction, le nombre d'abattements pour enfants est constitué sous forme de caractéristiques électroniques de retenue d'impôt sur le salaire (ELStAM).
Au final, cela signifie que la prise en compte d'un abattement pour enfants lors de l'évaluation de l'impôt sur le revenu doit entraîner, en raison du montant du revenu imposable, un allègement fiscal plus important pour le contribuable que celui obtenu jusqu'à présent grâce aux allocations familiales. Si c'est le cas, l'abattement pour enfants et l'abattement pour frais de garde et d'éducation ou de formation sont déduits et l'impôt sur le revenu est augmenté du droit aux allocations familiales.
Remarque : pour les personnes séparées, les personnes divorcées et les parents d'enfants illégitimes, le principe de la division par deux de l'abattement pour enfants est maintenu.