Oui, la loi sur les rentes de logement (EigRentG) du 29 juillet 2008, BGBl. I p. 1509, a introduit le "Wohn-Riester". La loi EigRentG intègre ainsi, en règle générale à partir de la période d'imposition 2008, les biens immobiliers à usage personnel dans la promotion de la prévoyance vieillesse privée. A partir du 1er janvier 2014, la loi sur l'amélioration de la prévoyance vieillesse (AltvVerbG) du 24 juin 2013, BGBl. I p. 1667, s'appliquera à l'encouragement de la propriété du logement.
Avec "Wohn-Riester", l'État encourage la construction, l'achat et la transformation d'un logement propre afin de réduire les barrières. Le remboursement d'un prêt que vous avez contracté pour l'acquisition ou la construction d'un logement propre est également encouragé. Pour cela, le logement doit constituer votre résidence principale, être habité par vous-même et être situé dans l'UE ou dans l'espace EEE (Islande, Liechtenstein et Norvège). Vous devez en outre avoir droit à l'allocation (par exemple, être affilié obligatoirement à l'assurance pension légale, être fonctionnaire). Si vous avez droit à l'allocation, il existe deux possibilités de promotion.
La première possibilité consiste à retirer un capital d'un contrat de prévoyance vieillesse déjà existant. Vous pouvez retirer l'argent épargné dans le cadre du contrat Riester soit en totalité, soit - sous certaines conditions - en partie. Si vous utilisez cet argent, par exemple, pour construire une maison ou pour rembourser un prêt contracté pour l'achat d'un appartement, le retrait ne constitue pas une utilisation dommageable. Vous ne devez donc pas rembourser les allocations reçues ni les avantages fiscaux.
La deuxième possibilité concerne les contrats d'épargne-retraite avec une composante de prêt. Vous pouvez utiliser l'aide pour un prêt que vous avez par exemple contracté pour la construction d'une maison (ou une autre mesure bénéficiaire). Les paiements effectués pour le remboursement du prêt sont alors considérés comme des cotisations de prévoyance vieillesse et bénéficient d'allocations. Les allocations accordées sont utilisées pour le remboursement du prêt. En outre, vous avez droit à la déduction des dépenses spéciales pour les remboursements, si celle-ci est plus avantageuse pour vous que le droit aux allocations. Si vous concluez un tel contrat en combinaison avec un contrat d'épargne-logement, les versements effectués pendant la phase d'épargne ainsi que les remboursements effectués pendant la phase de prêt sont encouragés par des allocations.
le "Wohn-Riester" est imposé a posteriori, comme le contrat Riester classique. L'imposition a posteriori signifie en fait que les cotisations sont encouragées fiscalement pendant la phase de versement (par le biais d'allocations ou de déductions pour dépenses spéciales), mais que la rente que vous percevez doit être imposée au taux d'imposition personnel. Dans le cas du "Wohn-Riester", aucune rente n'est versée sur laquelle on pourrait se baser pour l'imposition. Au lieu de cela, l'impôt est prélevé sur la base de ce que l'on appelle le compte d'encouragement au logement, sur lequel la Centrale des allocations pour le patrimoine vieillesse (ZfA) inscrit les prélèvements, les remboursements et les allocations dont elle a bénéficié. L'imposition s'effectue conformément à l'article 22, point 5, de la loi sur l'impôt sur le revenu (EStG) et commence à la phase de versement (en règle générale à l'âge de 67 ans). Ici aussi, vous avez deux possibilités : Vous pouvez répartir le montant sur le compte d'aide au logement de manière égale sur les années entre le début de la phase de versement et l'année au cours de laquelle vous atteignez l'âge de 85 ans. Chaque année, cette partie du montant est alors imposée. Le solde du compte d'épargne-logement diminue en conséquence d'année en année. Vous pouvez également déclarer le montant du compte épargne-logement comme un montant unique. Dans ce cas, seuls 70 % de la somme inscrite sur le compte épargne-logement sont imposés. Vous pouvez recourir à cette option soit au début de la phase de versement, soit au cours d'une année ultérieure.
Vous trouverez de plus amples explications dans la lettre du BMF "Steuerliche Förderung der privaten Altersvorsorge" du 21.12.2017, BStBl I 2018 p. 93, n° 246-289.